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Moi, passionante, merveilleuse et modeste.

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14 septembre 2010

Anecdote 1

Il y'a un garçon en bas de chez moi. Je l'observe de ma fenêtre parce qu'il m'a prévenue de sa venue. Alors je raccroche le téléphone et je descends. Non ce n'est pas un colporteur, un témoin de Jéhovah, ou une rencontre d'un soir vite oubliée.

C'est lui, il est là, face à moi adossé à une voiture. Plutôt petit, blanc, trés blanc, il arbore de grandes oreilles en portemanteau et des yeux bleus. Quelques tâches de rousseur qu'étirent ses lèvres quand il sourit. Une chemise bûcheron, et des cheveux châtains coupés par un coiffeur nostalgique des années Elvis.

Il s'approche de moi, fanfaron. Mais il sait qu'il doit se faire pardonner. Oui tout à l'heure il m'a laissé en plan. Moi ! Pour des amis. Qu'il n'aime pas. Plusieurs tentatives d'excuses plus tard. Il me dit qu'il a un cadeau. Nafoutre. Il me dit que le cadeau s'appelle Robert. C'est moche Robert. Bah Félicien alors ! C'est encore pire. Puis il sort la chose, le cadeau je veux dire. Félicien-RobertFélicien-Robert n'est pas une peluche, ca non ! Encore moins un animal. Non Félicien-RobertFélicien-Robert est un cadeau beaucoup plus original. Je tourne la tête. Je ne dois pas rire. Je ne peux pas rire. Je boude rappelez vous. .

Alors il tente d'engager la conversation en me demandant de prendre la chose. Je refuse. Il me parle de ma rentrée. Je lui dit que ça m'intéresse pas. Il me parle des gens qu'il a croisé. Je lui dit qu'il aurait mieux fait de venir me voir, même si x est trés belle j'en conviens, mais je suis belle aussi nan ? Oui, il confirme. Je m'en fous il m'aura pas à la flatterie. Il me re-supplie de prendre Robert-FélicienRobert-Félicien. Je ne réponds même plus. Il tente la blague des patates. Vous savez, c'est deux patates qui traversent la route et... Je souris. Discrètement. Je veux dire que j'ai les lèvres au niveau des oreilles, mais je refuse de m'avouer vaincue. Alors il me parle de mon adoration des courgettes. J'ai autre choses à faire Jason. Je te laisse, je vais prendre ma douche, d'autant plus que je ne peux pas rester, le jeune homme qui vient de passer là c'est le nouveau voisin, et tu viens de lui faire peur, tu m'as tué mon coup. Je remonte. De rage il balance l'offrande du pardon dans mon hall d'entrée. Je ris, je fais une pause au milieu des escaliers pour reprendre mon souffle. Il est fou, complètement fou, fou à lier.

J'arrive chez moi toujours euphorique. Il est fou, et classe en plus ! Je vais à la douche tranquillement, aprés avoir raconté l'incident à quelques amis. La moitié de Marseille seulement, question de discrétion, puis j'ai plus de forfait aussi. Je me sèche en riant toujours. Me demandant si je n'ai pas été un peu trop dure avec lui. C'est vrai qu'il fallait oser quand même... Se pointer avec ça... Qui d'autre l'aurait fait ? Aprés sondage, vraisemblablement personne. Même pour moi. C'est pas des gens sur qui on peut compter les amis vous voyez ?

A peine ai-je passé la porte de la salle de bain que mon père me hèle.
- Manooon !
- Ouép qué passa ? - Je suis bilingue j'ai oublié de vous dire -
- Devine ce que j'ai trouvé dans l'entrée de l'immeuble !!
- Quoi donc ? Demandais-je, tout en me doutant de ce qui allait suivre, je joue trés bien la naïve parfois, d'aucun vous dira que c'est naturel. Personnellement je n'y crois pas.
Je prends dans mes mains Félicien-RobertFélicien-Robert que mon père me tend, car oui c'est bel et bien lui, à croire qu'il pense ce truc, il m'a retrouvé, c'est attendrissant.
- Une courgette !! Mais on a pas idée Papa ! T'as vu le prix des courgettes ? Emballée en plus ! Les gens sont fous !

Le 13 septembre 2010

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13 septembre 2010

Présentation ?

MOI !

Née il y'a de ça quelques années, j'ai connu, en ce temps, une gloire relative, certainement due à mes remarques pertinentes qui ne cessaient de mettre mes parents dans l'embarras. Depuis j'ai quelque peu grandie - bien que tout soit relatif vu que je ne mesure en tout et pour tout que 1m53 - et mon franc-parler m'a valu de cruelles déconvenues, les gens n'ont pas d'humour, j'essaie donc de prendre exemple sur les grandes personnes et de tourner sept fois la langue dans ma bouche, ce qui paradoxalement, malgré la dépense d'énergie occasionnée, ne m'empêche pas, parfois, de laisser passer d'innocentes piques, que même mon brillant cerveau n'arrive pas à filtrer. 

Ce blog est rose au risque de vous causer un décollement de rétine, et pour cause, j'aime le rose. Ainsi que les chaussures que je collectionne à temps plein, la littérature et plus particulièrement la poésie - mais rien ici ne saurait le laisser penser, j'aime autant vous prévenir -, la musique et bien sur le cinéma, avec petite préférence pour les comédies romantiques ainsi que les films d'horreur. J'aime aussi la pluie et raconter ma vie ce qui explique ce petit bijou d'internet que vous lisez actuellement.

Grâce à cette merveilleuse transition, je vais prendre la peine de vous expliquer le pourquoi du comment et aussi de vous mettre en garde. Ce blog est l'opportunité de parler à des gens qui, semble-t'il, sont relativement interessés par ce que j'ai à dire. Ici seront postés, anecdotes, potins, et si j'en ai le courage, des articles plus intéressants sur mes coups de coeur et coups de gueule. Ainsi qu'un certain nombre de critiques dithyrambiques concernant au choix: Georges Clooney, Ray Charles ou Baudelaire. Les textes à venir seront tous de moi - sauf avis contraire - et n'ont pas pour but de décrocher le prix Pulitzer, néanmoins et dans le but de m'améliorer, je vous demanderai de me faire part de chacune de vos remarque, pertinente ou pas.

Enfin, dernières précisions sur le fonctionnement du blog.

Si vous avez atterri ici par pur hasard, je vous conseille, à moins que vous ne soyez excessivement compréhensif et patient, de retourner à des occupations plus intellectuelles.
Si vous avez atterri ici par le biais du merveilleux blog d'Anne-Lise, je n'oublierais pas de la remercier, et vous de la supprimer de vos amis.

Et si vous avez échoué de votre plein gré, et en toute conscience, je vous en suis reconnaissante, et vous attends à l'endroit convenu pour l'argent dont mes parents ont certainement dû vous parler.

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